La ville et le Fort
Lieu chargé d’histoire(s), le Fort d’Antibes impose sa silhouette carrée dès l’entrée de la ville, comme pour rappeler le passé de cette cité
Dressé sur un ancien site romain, le Fort Carré domine le port Vauban depuis quatre siècles et demi.
Bâti sur un rocher culminant à 26 mètres au-dessus du niveau de la mer, le Fort Carré et son chemin de guet permettaient une surveillance à 360 degrés.
Cette dernière place forte avant le Var eut à subir de nombreuses invasions de1592 à1746. Au cours des années, de nouveaux aménagements architecturaux ont été effectués, dont la fortification entreprise par Vauban en1680.
Le Fort Carré resta une place forte militaire jusqu’en1895, et les casernements construits avant la première guerre mondiale restèrent occupés jusqu’en1967.
En1938, la forteresse est classée monument historique et rachetée en1997 par la ville d’Antibes-Juan les Pins.
Désormais lieu de promenade avec vue sur la vieille ville d’Antibes fortifiée au XVIIe siècle par l’architecte Vauban sur fond de méditerranée, l’écosystème riche et varié a été protégé.
Le Cap d’Antibes vu par le chemin des douaniers
Pour une promenade pittoresque au fil de l’eau, le Cap d’Antibes offre une autre face ; vues sur les remparts d’Antibes, la Baie des Anges, les montagnes et les îles de Lérins, le chemin des douaniers invite les marcheurs à faire le tour du Cap d’Antibes.
Le départ de ce sentier se prend à 100 mètres environ du parking de la Garoupe à Antibes-Juan les Pins.
Aloès, agaves, fenouil marin, cistes, luzerne arborescente accompagnent le promeneur dans sa découverte. Pendant toute une matinée ou une après-midi, le piéton peut admirer, sur un sentier goudronné, à sa gauche la Méditerranée, et à sa droite de somptueuses propriétés rivalisant de beautés.
Ensuite, après être passé sous un porche, l’iode marin fait place à la végétation côtière de la région, le marcheur se retrouve sous les arbres et l’ombre bienveillante. Une fois la balade terminée, le randonneur estivant cheminera encore quelques centaines de mètres pour retrouver le parking de la Garoupe, à moins qu’une halte à la plage s’impose après quelques heures de marche.